Avec la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement, la place des aidants dans la société prend une nouvelle dimension puisqu’ils peuvent à présent demander un droit au répit. Les proches aidants peuvent ainsi bénéficier d’une aide annuelle de 500 € pour leur bien être personnel. Autre nouveauté issue cette fois de la loi Travail du 9 août 2016, le congé de proche aidant remplace désormais le congé de soutien familial. Il permet de cesser temporairement son activité professionnelle pour s’occuper d’une personne handicapée ou faisant l’objet d’une perte d’autonomie d’une particulière gravité. La durée globale du congé, qui peut être fractionné,  est fixée à un an maximum pour l’ensemble de la carrière. Ce congé n’est toutefois pas rémunéré.

Après la parution de notre Cahier du CCAH consacré aux salariés aidants, nous avons été sollicités par des entreprises et des collectivités locales pour présenter notre ouvrage. Beaucoup d’émotion dans ces réunions avec les témoignages d’aidants évoluant dans des situations personnelles complexes, difficiles à vivre. Révolte parfois de ces mêmes aidants lorsque la vie quotidienne s’avère trop lourde à porter, laissant la personne épuisée et sans perspective. L’accès à de nouveaux droits permettra certainement d’améliorer la qualité de vie des aidants mais il reste encore un long chemin à parcourir pour que leurs besoins soient réellement pris en compte.

Signalons enfin que L’UNAFTC publie cet automne « les aidants pour les nuls », aux éditions First, avec le soutien financier des membres du CCAH. Un recueil de paroles d’aidants à destination d’autres aidants illustrés d’exemples, de situations vécues et de conseils pratiques.